Monday, June 17, 2019

13 juin 2019

Aujourd'hui, départ de Santorini pour l'île de Paros! Avant de quitter, on déjeune un yogourt sur notre balcon et on admire une dernière fois la vue de la mer, du caldera et on passe un peu de temps sur les lits de plage de l'hôtel.

Vous vous souvene peut-être des escaliers menant à notre hôtel que j'ai mentionné avant et qui nous ont fait souffrir les mollets pendant deux jours? Et bien alors qu'un employé de l'hôtel nous a gentiment offert de nous aider avec nos valises alors que nous quittions, nous avons constaté, avec stupéfaction, l'existence d'un ascenseur caché qui nous aurait évité bien des grimaces de douleur... Batard!!!

Nous nous rendons ensuite à l'arrêt d'autobus pour prendre le premier bus vers Fira et ultimement un autre en direction du port. Par contre, le bus ne passe pas à l'heure prévue, et lorsqu'il arrive enfin il est plein et ne peut nous embarquer. On est un peu stressés de rater notre bateau car l'autobus vers le port ne passe qu'une fois dans les trois prochaines heures... D'autres québécois qui attendent aussi au même arrêt que nous proposent que si le prochain autobus ne passe pas bientôt, nous pourrions nous partager un taxi à quatre. C'est drôle comme presque à chaque jour nous avons rencontré des québécois ici!

Finalement un autobus finit par se pointer et on arrive à temps au port, mais pas le bateau. Encore une fois, c'est le chaos total. Les gens s'agglutinent partout comme des troupeaux d'animaux, il y a des bateaux qui arrivent et repartent en cinq minutes mais ce n'est pas toujours clair lequel va où et il n'y a aucun tableau pour indiquer les informations pertinentes (bateau, quai, heure de départ, destination...). En demandant à plusieurs personnes (autres passagers, femme de ménage des toilettes, employée de quelque chose, gardien de sécurité du port et finalement employé de l'agence de bateau), on est finalement rassurés que notre bateau est simplement en retard d'une heure. On en profite pour goûter à un de leur fameux café glacé - je ne sais plus si je l'ai dit mais la boisson la plus populaire chez les grecs est du café instant frappé et glacé. C'est assez moyen, mais en même temps ils pensent que leur vin est bon alors...

Le bateau finit par arriver et hop, direction île de Paros!c'est une petite île beaucoup plus calme et de pêcheurs. En fait, la ville où on s'en va, Naousa, est un ancien repère de pirates et l'histoire veut que le célèbre pirate Barbarossa ait déjà attaqué cette ville.

On arrive en fait à Parikia, où le port est situé, et notre légendaire timing nous  fait faux bond puisque le prochain autobus pour Naousa est dans une heure. Qui dit attente, dit crème glacée! On s'asseoit sur une terrasse pour attendre au soleil.

Heureusement, Paros est plus organisée que Santorini et la gestion des autobus est vraiment mieux. Une heure et quart plus tard, nous débarquons à Naousa. On doit monter une énorme côte avec les valises et Eric entreprend de faire l'âne comme au Japon, non sans avoir avant acquis une bière bien froide du dépanneur improvisé sur la route pour comme 1$. Je dois préciser que cet hôtel est super beau, et que nous avions choisis la chambre "budget" - en gros ça veut dire que c'est une chambre beaucoup plus moche (et deux fois moins chère), style motel, dans un superbe hotel luxueux. Puisque la chambre ne sert qu'à dormir et qu'en voyage on y est rarement, on s'était dit pourquoi pas, tant que c'est propre! Donc on arrive là-bas et on nous dit qu'en raison des clients précédents qui voulaient y passer une journée de plus, nous avons étés upgradés mais à l'hôtel d'à côté... Donc on a une chambre avec vue sur la mer, ce que nous n'avions pas avant, et nous avons quand même accès à notre hôtel, à la piscine et tout. En plus, pour la deuxième nuit, on nous offre la suite junior dans notre hôtel initial, super belle et avec balcon et vue sur la mer. On est crampés nous! Envoye en des chambres budgets!

Pour souper, on descend vers la plage pour marcher et découvrir Naousa. Il y a plein de petits restaurants avec des tables si proches de l'eau que ce serait facile de se retrouver a la flotte avec quelques verres dans le nez (mais une chance que le vin est médiocre!). On opte pour l'un de ces petits restos avec un banc faisant face à la mer et on se partage des légumes et mozzarella, des calmars frits (pas en rondelles mais en morceaux tranchés?), de la pieuvre dans une sauce au vin et des crevettes (avec leur petite armure et leur tête héhé) dans une sauce au ouzo et saffran, miam! Les fruits de mer, surtout le calmar et la pieuvre, ont une texture incroyable et sont définitivement a un autre niveau que ceux que nous mangeons à Montréal. Excellent!!! Par contre, le service est encore une fois pourri!

Après le repas, on arrête dans une patisserie où on achète quelques baklava à déguster sur notre balcon. Oh wow! On est loin des baklabas de peewee du Adonis. Sans être fan de baklava, là on est dans les ligues professionnelles. C'est indescriptiblement bon, moelleux et sucré!

Sur cette note sucrée, bonne nuit!

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