Saturday, June 22, 2019
19 juin 2019
Petite journée tranquille, on rentre faire une sieste d'après-midi (on devient vraiment comme des européens!!!) et puis ensuite on se rend à la piscine (OUI OUI, pour vrai!). En cherchant un peu, j'ai vu en ligne qu'à dix minutes de voiture il y a une piscine gratuite et ouverte à tous. En fait, il s'agit d'un hôtel avec une piscine qui a une vue sur les rochers, et c'est loin d'être clair si c'est vraiment ouvert à tous ou seulement pour les clients de l'hôtel, mais on est allés quand même. Question de se donner bonne conscience, nous avons acheté une crème glacée au comptoir resto de la piscine. Bah!!!!
À noter qu'on remarque plusieurs personnes qui sont habillées comme des monks soit sur la rue, ou même assis sous les arbres près de la piscine???? Ils sont typiquement en longue robe noire avec une longue barbe (les monks, pas les soeurs!) et une petite toque derrière la tête. Nous ne sommes pas certains s'il s'agit d'une mode grecque ou si nous avons vraiment croisé autant de monks dans ces endroits plus particuliers.
Petit souper tranquille dans un restaurant correct (chops d'agneau!) où nous réessayons le vin grec. Buvable, mais franchement pas mémorable! À noter que cette bouteille de vin de 500ml se vendait 1,77 euros à l'épicerie!!!!! Ça vaut ce que ça vaut.
18 juin 2019
On part tôt visiter les monastères, et à voiture (une chance!), car l'idée de marcher en montagne sur la route en plein soleil n'est vraiment pas attirante (surtout qu'on a pas de piscine pour le retour.....). On se rend d'abord à un stationnement tout en haut des montagnes qui offre une vue panoramique incroyable sur les rochers et la ville et c'est à couper le souffle, si ce n'est des 100 touristes chinois qui polluent le paysage avec leur présence. Il fait siii chaud! On monte 140 marches pour se rendre à un premier monastère, « juste pour la vue », et on se rend compte qu'en haut on doit payer 3 euros par personnes non seulement pour entrer dans le monastère comme on pensait, mais aussi pour avoir droit à la vue et aller de l'autre côté! Comme il y a d'autres monastères qui nous intéressent plus, on passe notre tour et on redescend, penaud et en sueur, nos 140 marches.
Nous allons au prochain monastère qui ne requiert pas d'exercice physique et on décide d'y entrer. C'est l'un des deux monastères où il y a des soeurs (les 4 autres ce sont des monks). Apparemment, il y a maintenant moins de 10 habitants par monastère. Quand on entre, les femmes doivent porter une jupe longue et se couvrir les épaules et ils sont tellement à cheval sur cette règle qu'ils fournissent des vêtements à l'entrée des monastères. À noter que les frères sont vraiment plus souples à ce sujet que les soeurs, qui ont vraiment donner l'impression d'être des (désolée) maudites vaches.
Donc comme j'avais commencé à raconter un peu hier, il n'y a plus que 6 monastères. L'origine veut que des monks ermites se réfugiaient dans les montagnes pour y vivre en sécurité lors de l'invasion turque. Il y habitaient dans des grottes qui n'étaient pas accessibles par des escaliers, mais plutôt par des échelles qu'ils enlevaient ensuite ou encore des filets qu'ils utilisaient pour se suspendre et monter / descendre. Au fur et à mesure des années, ils sont allés de plus en plus haut dans les montagnes et y ont construit des monastères, 24 au total. Durant l'occupation turque, l'histoire veut que toute la culture et l'histoire grecque se soient conservées à travers le temps grâce à ces monastères.
Le monastère que nous visitons n'est pas très grand mais offre une très belle vue sur la ville. Après avoir quitté, nous décidons de garder les autres monastères pour le lendemain puisque c'est déjà l'heure du midi et que la chaleur devient insupportable. On redescend donc en voiture vers la ville où nous croisons une tortue qui traverse tranquillement (littéralement) la route). Disons que nous avons croisé plusieurs animaux sur les routes depuis notre arrivée en Grèce!!!
Nous allons d'abord manger notre crème glacée du jour et puis marchons sur la rue principale de la ville où nous sommes, Kastraki. Il n'y a toutefois pas grand chose et c'est plutôt une petite ville de campagne où les gens vivent et on a vite fait le tour. Pour le lunch, on opte pour des gyros à 2 euros dans un restaurant installé au centre d'un parc de la seule rue commerciale. Nous rentrons ensuite à l'hotel où nous n'allons pas à la piscine... Nous flânons à l'hotel pour la fin de l'après-midi car l'idée d'être à l'extérieur est juste épuisante après autant de journées à la chaleur et au soleil. On se permet même une petite sieste!
Pour souper, on va dans un restaurant familial, le Panorama. Puisqu'ils annoncent de la pluie, on mange à l'intérieur mais près des fenêtres avec une vue sur la ville et les rochers. On y mange des boulettes de zucchini frit, un steak de cochon noir (16$) et nos traditionnelles chops d'agneaux (11$) !!! Nous avons un petit dessert fournit gratuitement également. Le prix est vraiment raisonnable, mais en plus le service est exemplaire. Le gars qui nous a accueillit et que nous pensions être le propriétaire nous explique que la viande est achetée auprès d'un homme qui élève ses animaux, puis les abats, et se promène à pied d'un restaurant à l'autre avec ses carcasses d'animaux, que le restaurant le test sur le bbq et s'ils aiment ils achètent, et le gars repasse de temps en temps pour en vendre d'autres. Ce sont des animaux qui viennent des champs autours, nous sommes très loin de l'industrialisation que nous connaissons. Le gars est vraiment heureux que nous ayons aimé notre repas, au point comme je dis que nous croyions qu'il était le proprio, mais il nous dit que ça lui tient seulement à coeur de faire honneur à la business de son patron qui le paie et lui permet de vivre et qu'il prend soin des clients comme si c'était les siens. Disons que plusieurs personnes gagneraient à avoir cette mentalité!!!!
Nous allons ensuite au Pub38, un bar en ville où les prix sont très raisonnables et où nous goutons des bières délicieuses de Corfu, dont une à la bière. Nous avons même l'eau et du popcorn d'inclus, c'est rare ici d'avoir des extras gratuits!
Friday, June 21, 2019
17 juin 2019
Puisque notre vol est à 7:30 du matin pour retourner à Athènes, que le transport en commun est inexistant à Mykonos avant 7h et qu'il y a seulement 33 taxis sur toute l'île de Mykonos, nous avions demandé à notre hotel de nous organiser le transport avec leur chauffeur - 25 euros pour 10 minutes de voiture, mais nous avons eu un excellent service, considérant que la plupart des gens demandent 50 euros pour la même chose! J'avais demandé à ce qu'il vienne à 5:40 du matin pour être certain d'être à l'heure si jamais il arrivait en retard, mais à 5:30 sa voiture était stationnée devant notre porte de chambre et il nous attendait! La route se fait facilement et on croise un âne qui passe le temps au milieu de la route. On arrive prompto à l'aéroport de Mykonos qui est aussi grand que la maison de mes grands parents avec ses 4 portes d'embarquement et deux lignes de sécurité 😅.
25 minutes plus tard (!!!) nous arrivons à Athènes, où nous récupérons notre voiture et quittons sur la route! Nous avons environ quatre heures de route devant nous, mais nous n'avons pas encore mangé et on a pas mal faim. Par contre, en Grèce, il y a beaucoup de péages et ils sont pas mal dispendieux 3-4 euros du coup, et ils sont nombreux donc ça monte vite. On osait pas quitter l'autoroute à la recherche de nourriture pour peut-être se retrouver à payer un péage additionnel pour revenir! Par miracle, on croise un Mcdo qui est dans une zone d'arrêt de l'autoroute donc on y fait un stop. il est 9:30 du matin et les mcdos ici n'ont pas de déjeuner, mais étant debout depuis 4h déjà on se sent d'attaque pour des croquettes - l'alternative serait leurs burgers arc en ciel avec des pains roses et jaune?!? Aussi, je ne comprends vraiment pas, les grecs capotent sur le miel, ils en produisent en quantité industrielle, en mettent dans leur yogourt et même sur leur feta (! 🤢), mais il n'y en a pas pour les croquettes Mcdo 😒. Un jour quelqu'un va devoir m'expliquer pourquoi c'est juste au Québec (Canada) qu'on a ça???
4 heures plus tard et 30$CAD de péage plus tard, nous arrivons à Meteora. J'ai oublié de mentionner que tout au long du trajet, nous avions d'immenses montagnes autour de nous et le paysage était magnifique!
Meteora (qui signifie "suspendu dans les airs", c'est un site identifié par l'Unesco comme patrimoine mondial, dans le nord de la Grèce près de l'Albanie. Il y a d'immenses rochers, dont 6 ont un monastère à leur sommet. À l'époque, il y en avait 24, mais seulement 6 sont encores actifs et habités aujourd'hui. J'en parlerai plus dans les prochains jours alors que nous irons les visiter!
Alors le voyage s'était déroulé beaucoup trop bien et sans anicroches. Pour cet hotel à Meteora, qui est le premier que nous avions réservé, nous avions pris une chambre à un endroit près de la ville pour souper en soirée, près des montagnes pour visiter en matinée et avec une piscine pour l'après-midi. Du moins, c'est ce qu'on croyait fermement tous les deux... Nous avions même montré des photos de l'hotel et de la piscine aux parents d'Eric lorsque nous l'avions réservé! Et bien je ne sais pas ce que nous avions montré exactement, mais il n'y avait pas l'ombre d'une piscine à notre hotel!!!!!🤣🤣🤣 Encore aujourd'hui on ne comprends pas ce qui s'est passé!!! Nous étions tous les deux certains que nous avions une piscine et nous avions même l'image en tête 🤔 le running gag de nos trois jours à Meteora fut qu'ils se sont débarassés de la piscine creusée entre temps.... Hahaha!
Alors que nous pensions qu'il ferait frais / froid dans le nord de la Grèce, il fait encore une chaleur de fou et le soleil nous plombe dessus dès qu'on arrive. On décide d'aller luncher à proximité de notre hotel et on trouve une petite terrasse sympa où on commande.... Et oui, salade grecque, chops d'agneau et souvlaki de poulet. C'était encore une fois délicieux! En sortant du restaurant et en marchant sur la route pour retourner à l'hôtel, nous voyons un monsieur d'un certain âge sur le coté/arrière du restaurant avec son grill et qui fait saisir des viandes. Il nous fait signe et nous demande dans un anglais approximatif si nous avons aimé notre repas,on lui dit que c'était excellent et il nous fait un sourire qui n'a pas besoin de traduction pour savoir qu'il est super heureux! En arrière de lui on voit la cuisine avec, on présume, sa femme qui fait les salades et autres mets froids. C'est vraiment de belles rencontres quand on peut aller chez les gens comme ça et sentir que ça leur tient tant à coeur!
On voit sur la carte que l'un des monastères est prêt de notre hotel donc on décide de marcher pour s'y rendre. Erreur : il fait vraiment, mais vraiment chaud, et les grecs n'ont pas aménagé de chemin pour marcher sur la route, il faut passer par la route avec toutes les voitures. En plus, le monastère que nous allions visiter ferme à 16h et nous arrivons à 16:20 😒. Faut croire que notre chance du timing nous a lâchée! Ce serait le bon moment pour aller terminer la journée sur le bord de la piscine, ahem...
On va se reposer un peu à la chambre et on décide d'aller visiter la petite ville et peut-être bien y trouver une crème glacée? Par contre, dès qu'on part en voiture, un déluge débute soudainement et c'est par ruisseaux que ça coule dans les rues. Disons que les grecs n'ont pas les mêmes systèmes d'eaux que nous!!! On trouve tout de même de la crème glacée et tant qu'à ne rien faire, on y va avec la tradition! On est dans un genre de patisserie et il y a aussi deux grands plats à cuisson remplis d'une genre de gélatine brune alors on demande à la dame ce que c'est et elle dit que c'est un dessert traditionnel grec, du "halvah". On décide donc d'en prendre une part à emporter pour plus tard.
Ça ne donne pas grand chose de se promener car non seulement la pluie est torrentielle, mais en plus tout est fermé - on apprendra plus tard que ce lundi là est un jour religieux et donc férié. Pour souper, on trouve une petite pizzeria familiale vide. On sort de la voiture en courant pour s'y rendre alors qu'un couple de personnes âgées nous regarde de son perron en riant. A la pizzéria, une dame nous accueille et on commande une pizza moyenne pour... 6$! Elle est vraiment bonne (surtout pour le prix). Pendant qu'on mange, plein de gens rentrent au restaurant, y compris le couple qui riait, mais tout le monde va dans la cuisine en arrière et se sert à manger ou à boire - on dirait qu'il s'agit d'une entreprise familiale et tout le monde travaille indirectement à la pizzeria. D'ailleurs, à la fin du repas, c'est le monsieur du perron qui nous demandera si nous avons apprécié le repas et qui sera très heureux d'apprendre que oui.
Il fait gris et tout est fermé, on en profite pour avoir une bonne nuit de sommeil pour le lendemain!
16 juin 2018
Petite journée tranquille. On déjeune notre yogourt sur notre balcon en admirant la vue, puis on passe à la piscine pendant qu'on attend que notre brassée de lavage soit terminée. C'est incroyable comment la température est constante du matin au soir, dès 9h le matin il fait plus de 30 et ça se maintient jusqu'au coucher du soleil, ouf.
Vers l'heure du lunch, on se rend a Mykonos et on sors de la ville pour se rendre sur le bord de l'eau. Sur une petite plage, en dehors des sentiers battus, il y a un restaurant qui a l'air de rien du tout, mais qui avait d'excellentes critiques. On commande notre habituelle salade grecque, un mélange d'aubergine et de zucchini frits avec du gros sel et des chops d'agneau avec du riz. C'est teeeelllement bon, et ça coute des peanuts!!!
On reste un peu sur la plage avant de partir marcher dans les rues de Mykonos. On mange notre traditionnelle crème glacée, cette fois-ci j'essaie melon d'eau et chocolat blanc, wow!!! On va voir les fameux moulins de Mykonos et la vue de la région de la petite venise de haut avant de retourner à notre hotel pour profiter encore de notre piscine pour notre dernière journée. Dans l'autobus, il y a des filles qui se maquillent intensément pour aller au club sur la plage, mais on dirait plutôt qu'elles se rendent à leur bal de finissants. Vu l'état de la route, elles vont aussi être chanceuses si elles ne se plantent pas un crayon dans l'oeil! Devant nous j'entends un gars dire à une fille en pur québécois "yont tu l'air épaisses avec leur maquillage" et il se retourne en même temps et voit bien par mon air/sourire que j'ai compris ce qu'il venait de dire, haha! On a domc jasé avec nos nouveaux amis jusqu'à notre hotel et partagé des médisances sur les filles qui se maquillaient.
Une petite fin de journée à notre piscine privée et pour faire changement des chops d'agneau, nous allons au restaurant indien près de notre hotel. C'est très bon et les employés ne semblent pas super habitués de parler en anglais et s'expriment comme des robots : par exemple, celui qui nous dit "order complete" en déposant nos plats sur la table 😅.
Tuesday, June 18, 2019
15 juin 2019
Réveil matinal pour prendre le déjeuner sur la terrasse avant de quitter pour notre dernière traversée en bateau! Il vente très fort aujourd'hui et ça promet pour la promenade en mer... Nous arrivons au port d'avance et évidemment, le bateau est en retard. C'est encore le chaos et il n'y a aucune information disponible quant aux heures de départ. Après 30 minutes de retard, on finit par se faire entasser dans une rangée comme du bétail et on embarque a bord dudit bateau, beaucoup plus petit et moins fancy que les deux premiers. Ça brasse pas mal, au point que je dois me tenir après les murs pour aller aux toilettes et que l'équipage annonce qu'ils vont ralentir et/ou changer de route en raison des mauvaises conditions. Vivement les patchs, grace auxquelles je conserve tout le contenu de mon estomac. Je ressens tout l'inconfort du bateau qui brasse mais, miraculeusement, la nausée ne se manifeste pas. C'est le meilleur 19$ que j'ai investi!!!!
Nous arrivons à Mykonos, dernière île de notre itinéraire. Le port est toujours autant désorganisé et on trouve le moyen de prendre un autobus jusqu'à Mykonos town, d'où on prend un autre autobus jusqu'à Paradise Beach où se situe notre hotel. L'endroit est superbe et à flanc de montagne avec vue sur la mer et la plage en bas. Il y a une zone piscine infinity avec différents style de bancs / chaises longues et un bar avec de la musique. Notre "chambre" est un appartement de style caverne traditionnelle grecque avec balcon et une bébé piscine privée avec des matelas autour pour paresser au soleil. Wow!!! On ne bougera pas beaucoup pendant les deux prochains jours...
On décide de se rendre à la plage Paradise juste en bas de notre hotel pour voir le beach club qui s'y trouve et surtout luncher. Le club est immense et tout est ridiculement cher (5$ CAD pour une canne de 7up) mais on trouve des gyros pour 5$ et c'est parfait pour le lunch. La plage est pas terrible parce qu'elle est plus en roche qu'en sable donc on ne s'éternise pas trop et on va profiter de notre piscine à la place.
En début de soirée on retourne à la ville pour marcher et éventuellement souper. Dans l'autobus, il a une gang de filles folles de l'Irlande (on pense) qui reviennent du club et qui sont complètement défoncées et bruyantes. Il y en a même une qui enlève son haut de maillot et se frotte sur son amie 🤔. Mettons que quand elles débarquent, tout le monde dans le bus pousse un soupir de soulagement.
La ville de Mykonos consiste en plein de petites ruelles qui s'entrelacent et se recoupent sans être identifiées. L'histoire veut que ce soit voulu car lorsque les pirates attaquaient, ceux-ci se perdaient et se retrouvaient coincés dans le dédales de rues et il était plus facile pour les habitants, habitués aux rues, de contre-attaquer et de se défendre.
Notre choix pour souper s'arrête sur un resto de pâtes fraîches et on commande une pizza et des pâtes fourrées aux scampis à partager. On était certains que "pâtes fourrées" impliquait nécéssairement que les bêtes avaient été décortiquées et que leur chaire était prête à être mangées dans les pâtes mais... C'est plutôt quelques raviolis couverts de cinq géants scampis qui nous est servis 😨. Les crevettes je deviens bonne, mais les scampis c'est une autre histoire.... On gosse avec ça tant bien que mal et on a l'air de deux abrutis dans le restaurant. Disons qu'on avait hâte de se pousser!!!!
Après le repas on va dans un bar sur le bord de l'eau dans la région de la ville "la petite Venise" car les maisons sont directement sur l'eau comme à Venise. Les drinks sont assez chers (14-15 euros) mais on se dit qu'une fois dans le voyage ça fera pas de tord et la vue est super belle! Je prends le cocktail mystère de l'endroit qui contient définitivement du melon au miel et c'est super bon. Lorsqu'on vient pour payer, notre facture passe de 29 euros à 24 euros en un clignement d'oeil juste en payant cash! Après on se demande pas pourquoi la Grèce était proche de la faillite, personne paie ses impôts 🙈.
14 juin 2019
On se réveille à Paros avec une magnifique vue sur la mer. Comme tous les jours depuis le début du voyage, il fait un gros soleil et la chaleur est déjà suffocante. On va déjeuner sur la terrasse de l'hôtel - la nourriture est très bonne et le café aussi. On y rencontre un couple d'australiens en vacances avec qui on parle pendant le déjeuner. Le type, d'une cinquantaine d'années environ, nous parle de son voyage au Canada en 1976 et nous raconte que son meilleur souvenir de baignade était à Percé en Gaspésie. Il nous dit aussi que le soleil en Australie est encore plus fort qu'en Grèce!! (En raison du trou dans la couche d'ozone).
Après le déjeuner on prend l'autobus vers Pakiria, la ville portuaire où nous étions arrivés la veille. La ville est assez petite, piétonne seulement, avec des petites maisons et boutiques blanches de chaque côté des petits passages de pierres. On marche une bonne partie de l'avant-midi et du début d'après-midi. On rencontre un français qui y a ouvert une boutique de babioles pendant sa crise de la cinquantaine et qui a encore une femme et des enfants quelques part en France, mais lui vit sur cette petite île grecque...ok!
Je réalise que je suis maintenant vieille et dans des épisodes de grosse chaleur continue, mes pieds et chevilles enflent...bon. On s'asseoit pour manger a l'ombre et j'élève mes pieds comme une vieille dame pour faciliter la circulation de mon sang et je m'hydrate d'eau et de bière - ça va mieux! On commande une énième salade grecque et une brochette de viandes mixtes et c'est delicieux, comme toujours. Ça, c'était évidemment après notre gelato pré-lunch où nous y avons encore croisé des québécois.
On repart en autobus vers notre repère pirate et on marche jusqu'à Moraitis, un vignoble connu de Paros. On y fait une dégustation de six vins au frais (hydratation oblige) : trois blancs, un rosé, un rouge et un dessert, accompagné de croutons et de fromages. J'ai oublié de mentionner que les grecs semblent souvent manger des croutons juste comme ça, le genre que nous on met dans les salades... 🤔 Anyway. À notre grande surprise, le vin est pas mal bon pour du vin grec, certainement le meilleur depuis le début du voyage. Par contre, les prix sont encore surprenamment élevés pour des produits locaux.
Direction piscine! En chemin, on arrête acheter des chips aux crevettes cocktails à la demande d'Eric - finalement ça goûte comme les chips au ketchup. On déguste ça avec nos bières du Donkey sur le balcon de notre suite en regardant le coucher du soleil, évidemment après s'être d'abord prélassés sur le bord de la piscine. La vie est belle!
Pour souper, nous nous rendons chez Soso, un petit restaurant près de l'eau. On s'y partage un tartare de thon (sans pains ou croutons?!?), du calmar grillé et du sea bass (poisson blanc) au charbon. Le tout est excessivement bon et cuit à la perfection, à un prix vraiment pas cher!!! En prime on a une petite tartelette aux fraises en dessert, miam!
Demain, on quitte relativement tôt pour Santorini, alors on ne tarde pas trop à dormir après une journée bien chargée!
Monday, June 17, 2019
13 juin 2019
Aujourd'hui, départ de Santorini pour l'île de Paros! Avant de quitter, on déjeune un yogourt sur notre balcon et on admire une dernière fois la vue de la mer, du caldera et on passe un peu de temps sur les lits de plage de l'hôtel.
Vous vous souvene peut-être des escaliers menant à notre hôtel que j'ai mentionné avant et qui nous ont fait souffrir les mollets pendant deux jours? Et bien alors qu'un employé de l'hôtel nous a gentiment offert de nous aider avec nos valises alors que nous quittions, nous avons constaté, avec stupéfaction, l'existence d'un ascenseur caché qui nous aurait évité bien des grimaces de douleur... Batard!!!
Nous nous rendons ensuite à l'arrêt d'autobus pour prendre le premier bus vers Fira et ultimement un autre en direction du port. Par contre, le bus ne passe pas à l'heure prévue, et lorsqu'il arrive enfin il est plein et ne peut nous embarquer. On est un peu stressés de rater notre bateau car l'autobus vers le port ne passe qu'une fois dans les trois prochaines heures... D'autres québécois qui attendent aussi au même arrêt que nous proposent que si le prochain autobus ne passe pas bientôt, nous pourrions nous partager un taxi à quatre. C'est drôle comme presque à chaque jour nous avons rencontré des québécois ici!
Finalement un autobus finit par se pointer et on arrive à temps au port, mais pas le bateau. Encore une fois, c'est le chaos total. Les gens s'agglutinent partout comme des troupeaux d'animaux, il y a des bateaux qui arrivent et repartent en cinq minutes mais ce n'est pas toujours clair lequel va où et il n'y a aucun tableau pour indiquer les informations pertinentes (bateau, quai, heure de départ, destination...). En demandant à plusieurs personnes (autres passagers, femme de ménage des toilettes, employée de quelque chose, gardien de sécurité du port et finalement employé de l'agence de bateau), on est finalement rassurés que notre bateau est simplement en retard d'une heure. On en profite pour goûter à un de leur fameux café glacé - je ne sais plus si je l'ai dit mais la boisson la plus populaire chez les grecs est du café instant frappé et glacé. C'est assez moyen, mais en même temps ils pensent que leur vin est bon alors...
Le bateau finit par arriver et hop, direction île de Paros!c'est une petite île beaucoup plus calme et de pêcheurs. En fait, la ville où on s'en va, Naousa, est un ancien repère de pirates et l'histoire veut que le célèbre pirate Barbarossa ait déjà attaqué cette ville.
On arrive en fait à Parikia, où le port est situé, et notre légendaire timing nous fait faux bond puisque le prochain autobus pour Naousa est dans une heure. Qui dit attente, dit crème glacée! On s'asseoit sur une terrasse pour attendre au soleil.
Heureusement, Paros est plus organisée que Santorini et la gestion des autobus est vraiment mieux. Une heure et quart plus tard, nous débarquons à Naousa. On doit monter une énorme côte avec les valises et Eric entreprend de faire l'âne comme au Japon, non sans avoir avant acquis une bière bien froide du dépanneur improvisé sur la route pour comme 1$. Je dois préciser que cet hôtel est super beau, et que nous avions choisis la chambre "budget" - en gros ça veut dire que c'est une chambre beaucoup plus moche (et deux fois moins chère), style motel, dans un superbe hotel luxueux. Puisque la chambre ne sert qu'à dormir et qu'en voyage on y est rarement, on s'était dit pourquoi pas, tant que c'est propre! Donc on arrive là-bas et on nous dit qu'en raison des clients précédents qui voulaient y passer une journée de plus, nous avons étés upgradés mais à l'hôtel d'à côté... Donc on a une chambre avec vue sur la mer, ce que nous n'avions pas avant, et nous avons quand même accès à notre hôtel, à la piscine et tout. En plus, pour la deuxième nuit, on nous offre la suite junior dans notre hôtel initial, super belle et avec balcon et vue sur la mer. On est crampés nous! Envoye en des chambres budgets!
Pour souper, on descend vers la plage pour marcher et découvrir Naousa. Il y a plein de petits restaurants avec des tables si proches de l'eau que ce serait facile de se retrouver a la flotte avec quelques verres dans le nez (mais une chance que le vin est médiocre!). On opte pour l'un de ces petits restos avec un banc faisant face à la mer et on se partage des légumes et mozzarella, des calmars frits (pas en rondelles mais en morceaux tranchés?), de la pieuvre dans une sauce au vin et des crevettes (avec leur petite armure et leur tête héhé) dans une sauce au ouzo et saffran, miam! Les fruits de mer, surtout le calmar et la pieuvre, ont une texture incroyable et sont définitivement a un autre niveau que ceux que nous mangeons à Montréal. Excellent!!! Par contre, le service est encore une fois pourri!
Après le repas, on arrête dans une patisserie où on achète quelques baklava à déguster sur notre balcon. Oh wow! On est loin des baklabas de peewee du Adonis. Sans être fan de baklava, là on est dans les ligues professionnelles. C'est indescriptiblement bon, moelleux et sucré!
Sur cette note sucrée, bonne nuit!
12 juin 2019
Réveil du corps aussi douloureux que la veille! Aujourd'hui on veut aller visiter Fira, le village central de Santorini, et Oia, le village au bout de l'île d'où apparemment les couchers de soleil sont magnifiques.
On décide de marcher jusqu'à Fira, à environ 25 minutes de marche pour une personne qui n'est pas handicapée, mais plutôt 50 dans notre état (et en comptant quelques petits arrêts photos et magasinage pour notre défense).
En chemin, on arrête dans un restaurant pour déjeuner et les grecs sont tellement tard dans tout qu'avant 11h on peut seulement commander du yogourt! On commande donc deux yogourts aux fruits et deux cafés grecs (tant qu'à être en Grèce!). Les yogourts arrivent et curieusement, il n'y a aucun miel / sirop ou autre pour couper un peu le goût du yogourt nature! Le café grec lui vient dans une tasse en genre de cuivre et il faut le verser dans une tasse à boire, sans aller jusqu'au fond car une genre de mélasse de café s'y accumule. Aussi, on ne sucre pas un café grec, à la place, on reçoit une soucoupe de raisins marinés dans du miel et on en mange un après chaque gorgée de café. C'est surprenamment bon! Et j'ai réutilisé le fond de jus de miel de ma soucoupe pour sucrer mon yogourt un peu, win!!!
On continue a se promener dans les petites rues pavées et on regarde les boutiques. Je vois de superbes boucles d'oreilles bleues comme ma couleur de naissance et on demande à la vendeuse c'est combien puisque ce n'est pas écrit. Elle répond, très naturellement et comme si de rien était, hmmm celles-là doivent être entre 3-4000 euros. HAHAHAHA QUOI?😵🤯 De un, comme si ce prix était tout à fait commun, de deux comme s'il n'y avait pas vraiment de différence entre TROIS ET QUATRE MILLES EUROS! C'est quand même toujours ben 5 à 7000$ canadien pour des cristies de boucles d'oreilles! J'ai donc passé mon tour, mais juste parce que je suis super confiante que Eric les as déjà achetées pour ma fête, avec un deal de même! T'as même le papillon qui vient avec pour les attacher.🤪
Pendant qu'on est à Fira, on en profite pour attraper le bus (toujours aussi désorganisé) vers une microbrasserie et un vignoble Argyros côte à côte en "banlieue". On commence par le vignoble où on nous fait visiter la production et qu'on nous explique comment leurs vignes sont de "petites héroïnes" pour réussir à faire du si bon vin dans des conditions aussi difficiles (soleil intense, eau et ombre quasi inexistante, terre arride, etc). En fait, je pense que les grecs n'ont juste pas encore compris qu'ils ne devraient peut-être pas faire de vin.... Entéka
Vient le temps de goûter à nos cinq vins, du blanc, du rosé, du blanc qui se boit comme du rouge (quessé ça caliss?) Et du vin dessert. Ça venait avec des petits morceaux de pains, charcuterie et fromage pour accompagner. Bref c'était le fun comme activité, mais disons qu'on est pas repartis avec une caisse! D'ailleurs leur blanc, Atlantis, se vend à la SAQ genre 22$ (?!?!) - je recommande pas à personne de casser son cochon pour ça. J'ai oublié de préciser avant que non seulement le vin grec est mauvais, mais en plus il est cher même à la source!!!
Direction la micro Crazy Donkey (âne fou) où on peut confirmer que les grecs devraient se concentrer sur la bière à la place. On ramène des bouteilles pour la chambre et puis on décide de retourner à Fira pour ensuite aller à Oia. Ici, on constate à nouveau la désorganisation et la magie de Santorini. Les bus vont de A à C mettons officiellement, mais officieusement tu peux arrêter à B mais c'est pas vraiment prévu. Donc l'horaire prévoit le départ de A et l'arrivée à C, mais entre les deux les possibilités sont illimitées. À la micro, on était exactement à B. On demande comment ça fonctionne pour retourner (parce qu'à l'aller c'était pas trop compliqué, on a demandé au chauffeur de nous dropper au Crazy Donkey!). On nous dit : bah, marche de l'autre côté de la rue, monte un peu, et quand tu vois un bus, fait lui un signe de la main 🙃 Ok! Good! Sauf que... Les bus de la "ville" sont des bus voyageurs comme les dizaines d'autobus de tours organisés qui se promènent sur le même cristie de chemin. On s'est donc retrouvés à faire tata à un paquets d'autobus avant d'enfin tomber sur celui de la ville, mais hey, ça a marché!
Changement d'autobus et direction vers Oia, pour une traditionnelle crème glacée pré-souper! Ensuite on se promène dans les rues pour voir les fameux dômes bleus de Santorini si populaires dans les photos, qui sont en fait des toits d'église. Oh. Mon. Dieu. La quantité de chinois qui font la FILE D'ATTENTE pour tous prendre la même photo???! Ou qui attendent sur place pendant deux heures comme des popsicles qui fondent en plein soleil pour voir le coucher de soleil comme sur les cartes postales?!? Ou encore qui ont amené leur photographe et un paquet d'équipement pour faire une séance photo? Hallucinant! Trop de monde, en plus ils sont de vrais macaques qui poussent et dépassent tout le monde. On change de direction et on trouve d'abord une petite terrasse avec vue sur la mer, mais le service est si mauvais qu'Eric a la bonne idée de partir. Un peu plus loin on trouve un petit resto isolé avec vue sur la mer et le coucher de soleil, c'est vraiment super! C'est peut-être pas la même vue que sur les superbes cartes postales, mais au moins je mange une délicieuse pizza et une salade grecque plutôt que d'être écrasée par une armée chinoise!
Une fois le soleil couché, c'est comme la ruée vers l'or dans les rues d'Oia et il y a une quantité astronomiques de gens dans la rue pour prendre l'autobus. Heureusement, la ville a prévu le coup et il y a une tonne de bus donc on rentre rapidement et on peut aller dormir!
J'ai oublié de mentionner avant qu'au lieu d'investir dans des lumières pour éclairer les routes le soir, les grecs peinturent le bas des arbres blancs donc ça réfléchie la lumière et t'indique où la route se termine pour pas prendre le champs... J'ai pas encore décidé si c'est brillant ou complètement débile!
À demain!
Sunday, June 16, 2019
11 juin 2019
On se lève vers 6h du matin car on droit prendre un bateau à Heraklion, à deux heures de route d'où on est. Nos jambes sont en compote et monter / descendre des marches est un cauchemar!!! On avait averti l'hôtel qu'on quitterait plus tôt que le déjeuner donc ils nous avaient mis un panier déjeuner dans notre chambre avec fromages, viandes froides, gateau, fruits et yogourt. On quitte donc Chania et on arrive sans problèmes à Heraklion pour ma première vraie traversée en bateau...!
On est surpris car le bateau est vraiment chic, avec des sièges en cuir, une boutique, un comptoir à snack, etc. On ne peut pas aller sur le quai par contre et on doit rester à l'intérieur - vraiment pas un problème pour moi!!! Le trajet dure environ deux heures et c'est smooth - on en profite pour dormir un peu.
Arrivés au port de Santorini, c'est un vrai bordel et c'est désorganisé. Il y a des bus pour les tours organisés, des bus publics, des restos, des gens qui essaient de nous vendre un lift ou de nous louer une voiture, des taxis, des gens qui en attendent d'autre, et des centaines de personnes dans tous les sens. On confirme avec quelqu'un que pour se rendre à Imerovigli où se situe notre hotel on doit d'abord se rendre à Fira pour prendre un autre bus.
Un vingt minutes de trajet sinueux et à flanc de montagne plus tard, on arrive à la gare d'autobus de Fira où c'est encore plus le chaos. Tous les bus de Santorini commencent à Fira, la ville centrale. Mais rien n'est identifié, les heures sont approximatives et les numéros de bus ne veulent rien dire. Par exemple une fois l'autobus pour imerovigli était le #2, une autre c'était le #27, etc. C'est à s'en arracher les cheveux et c'est plein de gens qui n'ont aucune idée d'où aller. On finit quand même par arriver à Imerovigli où un paquet d'escaliers nous attendent pour nous rendre à notre hôtel et nos jambes nous font souffrir à chaque pas. Mais wow que ça valait la peine!! La vue est à couper le souffle, avec la piscine infinity, les lits de plage et la vue sur la mer qui se dégrade et se fond dans le bleu du ciel!
Pour le lunch on va tout près parce que marcher est un calvaire (est-ce que je l'ai mentionné?) et on commande en entrée trois types de dips - tzaziki, purée d'aubergine fumée et un genre d'hummous. Je ne crois pas l'avoir dit encore mais les grecs ont la particularité de vendre les sauces à part. Par exemple, si tu commandes des brochettes de poulet, la sauce tzaziki se vend séparée et 5 euros (+/-8$) pour un bol à côté! Donc on reçoit nos trois bols mais... Rien à utiliser pour les manger, comme des pitas ou du pain?? Ils sont vraiment bizarres parfois!!!
En après-midi on profite de la piscine et du soleil et Eric va faire une réservation à La Maison, un restaurant avec terrasse et vue sur la mer suposément très bon. Une fois le soir tombé on s'y rend et pour la première fois, c'est frais et même froid dehors! Heureusement que le restaurant a prévu le coup et nous prête des doudounes. La vue est super belle et on commande des pétoncles, du crabe, du poisson et du canard. On skip le vin parce comme quelqu'un nous a dit ici, le vin grec se décrit en octane plutôt qu'en pourcentage d'alcool! C'est vraiment mauvais!!!!
Parlant de gaz, on avait fait le plein la veille et mauuuudit que c'est cher ici! Ça atteint 1,89 euros le litre (presque 3$ canadien le litre....), Mais ils mettent du 95%!
Bon, un dodo bien mérité! À demain!
Friday, June 14, 2019
10 juin 2019
On se lève relativement tard pour la journée qui nous attend et on déjeune à notre hôtel puisque c'est fournit. Je ne sais pas si je l'ai mentionné mais ici, lorsque les fruits sont fournis, c'est généralement entier et ce n'est pas déjà coupé etc. Le déjeuner est relativement simple avec beaucoup de pain, biscuits et autres, un peu comme au Maroc. Je prends un truc qui ressemble à un baklava et j'ai une désagréable surprise quand mes papilles m'indiquent que c'est plutôt une genre de tarte à la viande / tourtière grecque. Yuke!
On marche ensuite au marché de Chania pour y acheter des souvenirs faits en Crête- nous avons été chanceux car sans vraiment magasiner nous avons trouvé tout ce que nous voulions dès le premier magasin où la dame nous faisait goûter ses produits, pour ensuite nous rendre compte que plusieurs kiosques avaient les mêmes produits mais à un prix supérieur! Nos achats faits, on se dépêche de retourner à notre hôtel récupérer la voiture pour notre activité principale de la journée, la gorges de Samaria. C'est apparemment les plus longues gorges d'Europe avec 13km à parcourir avec un sentier qui débute à 1250mètres de hauteur. On s'y rend donc en voiture à environ 1h de route pour parcourir +/- 39km (ça vous donne une idée du genre de route qu'on doit faire pour que ce soit si long parcourir une si petite distance! Et c'est aussi a plus d'un kilomètre en hauteur).
Arrivés à Omalos, on se rend au seul restaurant situé là pour manger avant notre randonnée. Le restaurant est perché sur une falaise avec une vue sur les montagnes et c'est superbe. Par contre il fait relativement froid - gros changement de température avec en bas (environs 10 degrés vs 30?) et on aperçoit même de la neige au loin au sommet des montagnes. On y mange deux petites tartes de Crête, une au fromage un peu comme du ricotta et sur laquelle on met du miel, et une autre au fennouil. Ensuite on essaie notre première moussaka, un genre de lasagne grecque aux aubergines mais sans pâtes? C'est dur à décrire mais c'est définitivement un plat d'hiver.
Une fois rasassiés, on se dirige vers l'entrée du parc où le garde nous dit qu'il est 1:30 et que nous n'aurons jamais le temps de parcourir les 13km et de nous rendre jusqu'à la sortie des gorges pour 17:30, l'heure du dernier bateau qui ramène les gens. Petit contexte : pour faire les gorges, on se stationne au sommet à Omalos, puis on descend jusqu'à Agia Roumeli, un village isolé du reste de la Crête et qui n'est accessible que par les gorges ou par bateau, donc de là on prends un bateau à 17:30 pendant 1h qui nous amène à Sougia, un village connecté au reste de la Crête, d'où il faut prendre un autobus qui quitte à l'arrivée du bateau à 18;30 et qui, une heure plus tard, nous ramène enfin à Omalos pour récupérer notre voiture et conduire pendant 1h à Chania à notre hotel. Bon, tout ça semble un peu optimiste, mais le collègue grec d'Eric l'a déjà fait plusieurs fois et nous a assuré que c'est faisable. Le garde lui nous dit que ça nous prendra environ 5 heures, ce qui nous fait rater le bateau, et le collègue d'Eric dit entre 3 et 4. On décide de tenter notre chance!
La première heure et demie consiste à descendre la montagne à travers un chemin escarpé de marches en pierre et la vue est époustouflante! On avance à une vitesse constante et pendant deux heures additionnelles on traverse la "rivière" a l'aide de ponts de bois ou de roches et nous promenons à flan de montagne. Pas le temps de niaiser! Heureusement on est relativement à l'ombre et donc la chaleur est supportable, mais ce n'est pas de tout repos. On ne croise que quelques personnes qui n'ont même pas l'intention d'attraper le bateau puisqu'ils vont plutôt dormir au village en bas, alors on commence un peu à se demander si le collègue d'Eric était pas un peu débile.
On termine de parcourir les 13km à 17:00 très exactement, soit après 3:30. Par contre, un autre 3km nous sépare du bateau à l'extérieur des gorges, ce qui est faisable mais on commence à être fatigués. On voit alors un kiosque avec des grecs et une mini van qui offrent des lifts aux gens jusqu'au bateau pour 2 euros chaque alors on se dit que c'est une maudite bonne idée et on y ajoute aussi quelques euros pour deux bières bien froides pendant qu'on attend de partir. C'est probablement une des bières les plus satisfaisantes que j'ai bu de ma vie, oufff!
On arrive à temps pour le bateau et la traversée se passe sans mal de coeur!!! (Même sans patch). Par contre l'eau est calme et on reste assez prêt de la terre car on ne fait que rejoindre le village d'à côté. De retour près de notre hotel, on réussit à retrouver une place de stationnement sans trop de problème, on prend une douche aussi satisfaisante que la bière et on va manger des bons gyros à 3$ sur le bord du port. La nuit de sommeil a été extraordinaire!!!!
Thursday, June 13, 2019
9 juin 2019
On se réveille, un peu fatigués d'avoir mal dormis en raison de nos coups de soleil et on prend le petit déjeuner sur notre balcon- du yogourt et du jus de fruits achetés la veille à l'épicerie. Ensuite, de retour sur la route pour visiter Elafonisi, une plage située à l'autre extrémité de Crete et qui est reconnue pour avoir du sable rose, mais de moins en moins car les gens le vole.
La plage est à 27km de notre hôtel, mais en raison de la route et des dénivellés, ça prend une heure pour s'y rendre. Arrivés là-bas on se crée du parking et on se trouve un spot sur la plage, finalement pas tant rose mais quand même super belle avec les montagnes autour et l'eau d'une transparence incroyable. Encore une fois il fait gros soleil et je décide de garder mon châle de plage car juste la sensation du soleil sur la peau fait mal. Je me sens comme retournée en enfance quand la mère voulait que je porte un t shirt dans la piscine quand j'avais un coup de soleil, haha!
À l'endroit où la plage rejoint l'eau, on voit quand même des reflets de sable rose et c'est vraiment spécial! Apparemment que ça provient des coquillages "écrasés" par la mer au fil du temps. Bizarrement, on est plus au sud que la veille mais l'eau est absolument glacée! Ça fait du bien sur la peau par contre c'est comme prendre un bain froid.
Pendant l'après-midi là-bas on a du divertissement alors qu'une mère de 50-60 ans pense qu'elle en a encore 20 et se fait un photoshoot avec ses filles de 15-16 ans. Tout le monde prend des poses ou font des scénarios comme faire semblant de courir vers l'eau et ils utilisent même des accessoires pour leur séance photo. Wow.
Jusqu'à présent, la température en Grèce c'est un gros soleil de plomb avec même pas l'ombre d'un nuage en vue. Par contre c'est surprenamment sec et beaucoup plus supportable qu'à Montréal car dès qu'il y a de l'ombre ou du vent c'est frais - une chance!
En fin d'aprem on reprend la route vers Chania, l'ancienne capitale de Crete - maintenant c'est Heraklion. La vieille ville est sur le bord de la marina et est encerclée par une muraille de pierres et les voitures ne sont pas permises. Il faut donc se stationner dans un parking public - gratuit encore! - et marcher à notre hôtel. Notre chance nous suit toujours et alors que le parking est plein, des gens quittent juste comme on arrive! On marche à notre hotel et encore une fois, la réception ouvre trois minutes après notre arrivée!! (C'était fermé une partie de l'après-midi). On apprend qu'à Chania il faut un permis pour tout afin de conserver l'aspect historique de l'endroit donc même pour repeinturer ta porte c'est requis! La chambre est super belle et après une bonne douche on va manger notre traditionnelle crème glacée pré-souper, miam! On se promène ensuite dans les petites rues jusqu'à aboutir à un restaurant recommandé sur le bord de l'eau avec vue sur la mer, le coucher de soleil et le lighthouse (j'oublie le mot français mais l'espèce de tour pour les bateaux là).
Au début on voulait souper des pétoncles et de la morue mais on apprend qu'en raison du vent des derniers jours, la pêche des pétoncles et de la morue n'était pas bonne et que ce n'est pas disponible pour deux jours, eh ben!!! On prend donc une entrée de tiradito de saumon (un genre de plat argentinien de poisson cru), un risotto au cuttlefish et encre de seiche (complètement noir mais vraiment délicieux!!!) Et des pâtes aux crevettes et saumon. Évidemment Eric ne veut rien savoir de gosser avec les crevettes depuis la fois au Portugal où sa crevette lui a éclaté dessus (tripes et cervelle inclus) pendant le décorticage donc c'est moi qui est en charge. On se fait encore quêter par des enfants qui jouent de l'accordéon de restaurant en restaurant ou encore qui vendent des kleenex, ça fait vraiment penser au Maroc.
Après le souper, on se promène un peu au bord de l'eau et on termine la soirée à un petit café où Eric donne une chance au vin blanc et moi à la sangria. Conclusion: le vin grec se tolère mieux lorsque mélangé!
Et un autre dodo inconfortable... Bye bye!
Tuesday, June 11, 2019
8 juin 2019
Décallage horaire oblige, on est bien éveillés à 2-3 heures du matin. On réussit de peine et de misère à se rendormir et à 5:30 quand l'alarme sonne, c'est comme si on se faisait déterrer. On doit se lever car on a un vol à prendre à 8h et on doit se rendre à l'aéroport, enregistrer les bagages et passer la sécurité. On est pas trop surs si le métro fonctionne aussi tôt donc on passe au plan B que j'avais pris en note au cas où : l'autobus navette 24h. Le timing étant toujours de notre côté, on arrive deux minutes avant le départ de l'autobus!
Tout se passe à merveille et à 8:50, nous atterrissons en Crète! Après avoir lu des recommandations en ligne, nous avions réservé une auto auprès d'une compagnie locale. En arrivant donc on cherche quelqu'un avec notre nom sur une pancarte et après quelques instants on le trouve. Un autre couple avec une enfant avaient aussi réservé une voiture et ils n'arrêtaient pas de chialer, au point où Eric croit que nous avons eu leur auto (un upgrade par rapport à ce que nous avions réservé) et eux la nôtre, oups! Haha.
Une petite heure de route vers Kissamos. Contrairement au Portugal, les limites de vitesse font du sens ici. Par contre, les routes sont généralement d'une voie dans chaque sens et pour dépasser quelqu'un, tu conduis dans son cul jusqu'à ce qu'il conduise dans la voix d'accotement et ensuite tu le dépasse via la voix en sens inverse. Ouf! La mère serait stressée en ta.
On arrive à notre hotel et c'est dans un petit village sur le bord de la plage et de la mer. On apprend qu'en Grèce, il n'y a pas vraiment de règles pour le stationnement. Rien n'est payant et s'il y a de l'espace et que ce n'est pas un endroit officiel de stationnement, tu peux décréter à ta guise que maintenant ce l'est. Ça a ses bons et mauvais côtés disons!
On marche à l'épicerie pour aller s'acheter de quoi luncher. D'abord, disons qu'il n'y a pas beaucoup de fruits et légumes ici et que c'est cher. Mais pour 7 euros et des peanuts nous avons deux types de viandes froides, du fromage, du pain, de l'eau et des chips (à... L'origano, leur saveur nationale. C'est pas vargeux et ça ne mérite pas vraiment d'en ramener).
Une fois nos vivres achetés, on se rend à Balos beach, un endroit qui est à la fois une plage et un lagon. Pour s'y rendre, il faut se taper 20-25 minutes d'auto à basse vitesse dans une route en garnottes qui est large d'une voie mais qui réellement sert aux deux voies en sens inverse (sans cloture pour te retenir de tomber dans le précipice évidemment). Après, il faut marcher jusqu'au bout de l'île et descendre un bon 200 marches en roches sous un soleil de plomb pour y arriver. Haaaaaa! Ensuite c'est difficile de se reposer en pensant qu'on doit remonter à la fin de la journée, hahaha!
On y passe tout l'après midi, l'eau est fraiche, le soleil brulant. On se fait un ami et un petit garçon vient nous offrir des coquillages qu'il a trouvés. On se crème avec de la 30 deux fois, mais malgré tout on se retrouve avec des coups de soleil tout droit sorti de l'enfer, ayoye! Tsé quand t'as froid tellement tu es brûlé et que t'as l'impression que ta peau se tire et va se fendre? Ouaip. Même Eric qui ne brûle jamais est devenu un petit homard! Disons qu'on est immédiatement allés acheter de la 50 sur le chemin du retour car le soleil est particulièrement violent!
En remontant la montagne pour rejoindre la voiture, on voit qu'il y a des ânes taxi que tu peux payer pour qu'ils te ramènent en haut. Par contre les pauvres semblent vivre dans des conditions horribles donc on skip ça et on s'entraîne les molets à la place tout en croisant du monde de Montréal!
De retour dans la voiture, on repart en sens inverse sur notre chemin de garnottes. Par contre, cette fois-ci nous croisons des chèvres partout!!! Au milieu de la route, couchées sur le bord de la route mais aussi perchées dans les endroits les plus bizarres en hauteur - ça semble clairement être des chèvres de montagnes! Finalement les pancartes de passage de vaches qu'on avait vues à l'aller étaient clairement plus un passage de chèvres!
De retour à l'hôtel, une petite douche et on repart souper. On va dans un restaurant authentique de Crete avec une magnifique terrasse extérieure avec vue sur la mer, le Gramboussa. En fait on s'y prend à deux fois pour le trouver ca la première fois dans mon cell j'avais indiqué Gramboussa comme destination mais on a vite appris que Gramboussa c'est aussi le nom de la région... Oups! Le repas est toutefois délicieux et pour 31 euros (taxes et tip inclus, en considérant que les taxes sont de 24% ici!!!!) on a ds l'eau, 500ml de vin (yuke), une bouteille de raki (double yuke), du gros pain grillé au four à bois avec huile d'olive, sel et origan, souvlaki et pâtes cretoises, cotelettes d'agneau et légumes grillés, une salade de légumes et gruyères et des fruits en dessert. Une aubaine et en plus, vraiment trop bon!
Ensuite un dodo très douloureux avec aucune position qui n'appuie pas sur un coup de soleil!!!! :(
Monday, June 10, 2019
6-7 juin 2019
Les vacances commencent avec la traditionnelle bière au Archibald de l'aéroport et après avoir passé la sécurité à la vitesse de l'éclair. On se dirige tranquillement vers notre porte d'embarquement et puis enfin vers nos sièges. Maintenant avec Air Transat on ne peut plus choisir nos sièges gratuitement donc on a le plaisir de partager trois sièges de l'allée du milieu avec une vieille dame grecque. Elle me parle en anglais et me demande si elle peut écouter la télé en grec alors je lui montre comment mettre les options grecques sur son écran. Elle me fait signe que non et me dit qu'elle veut écouter de la télé grecque. Je lui dis que je ne connais pas vraiment les séries télés grecques et que je ne suis pas certaine que c'est offert sur le vol mais qu'elle peut écouter ce qui est offert avec traduction grecque. Elle ne semble pas trouver que c'est une bonne idée et me dit qu'aussi ben écouter la télé en anglais... O.o Ensuite elle me demande si je suis grecque et où on s'en va en Grèce et elle est presque sympa jusqu'à ce que je lui demande si elle vient en visite ou si elle retourne à la maison et elle met fin à la convo d'un air bête et dit qu'elle y va pour des papiers.
L'avion est des plus inconfortables et en plus maintenant Air transat fait payer pour les écouteurs pour la télé donc mon seul divertissement pour les 9 prochaines heures sera cette vieille caliss et la bataille de l'accoudoir acharnée qu'on mènera. Au moins la nourriture était presque mangeable!
Éreintés, on arrive à Athènes à 11h du matin. On passe les douanes super rapidement surtout parce qu'ils s'en calissent, nous regardent pas et étampent notre passeport sans même poser de question. Tant mieux! On récupère nos valises aussi rapidement et on se dirige vers le metro/train qui est vraiment mal indiqué. On finit part trouver notre chemin (on pense) et notre chance du timing débute car le train, qui passe aux 30minutes et en prend 45 pour se rendre au centre ville, arrive le moment qu'on arrive sur le quai!
On arrive à Athènes et on trouve sans problème notre Airbnb mais nous sommes 30m trop tôt pour l'heure de rencontre. On est crevés et on marche un peu autour pour finalement trouver deux coins de rue plus loin un genre de dépanneur de bières de microbrasseries avec une pseudo terrasse devant avec le wifi donc on s'installe là et on en profite pour prendre une bière bien froide alors qu'il fait 30 degrés et que nous sommes debout depuis maintenant 24 heures.
On récupère l'appart, prend une bonne douche et partons visiter! On commence par le jardin national juste à côté de notre appartement et on sent la fatigue qui s'accumule. On voit des tortues, des chèvres et des oies. On se rend ensuite au bout du parc en face du Parlement pour voir le changement de garde qui a lieu une fois par heure et comme nous avons toujours notre timing chanceux, ça a lieu juste comme on arrive! En gros c'est deux hommes adultes en jupette et avec des souliers poilus qui changent de place avec deux autres hommes identiques en faisant une chorégraphie vraiment bizarre qui semble inspirée des chevaux et/ou de la constipation. Je pense qu'Eric a un video, ça vaut mille mots. On se rend ensuite vers Plaka, la vieille ville d'Athènes. C'est un peu comme le vieux port de Montréal avec plein de boutiques de touristes. On y trouve du merveilleux gelato et on y débute une habitude de manger une crème glacée avant le souper. Mangue et fruit de la passion, wowow!
On visite un peu les boutiques de touristes où quelqu'un nous fait goûter de l'huile d'olive à 50$CAD et nous raconte que les grecs boivent une cuillère straight le matin pour être en santé. On goute aussi à du raki, c'est comme du ouzo mais sans le goût de réglisse noir mais tout aussi dégueulasse, je pense que j'utiliserai ça à la place du Plumbr pour déboucher la plomberie. On termine sur une terrasse pour le happy hour (jusquà 8;30 le soir?!) Avec des cocktails à 4$ et des bières à 1,70$! Ensuite direction souper où on mange nos premiers délicieux gyros avec une salade grecque et des frites de zucchini avec sauce a l'ail, miam! On nous offre même des petits desserts gratuits! Ah et j'ai aussi goûter une olive (tant qu'à être ici) et c'est encore l'aliment le plus infecte du monde.
Dernières observations en vrac : au resto des enfants sont venus quêter pour leur parent, comme au Maroc. J'avais jamais vu ça avant le Maroc et je ne m'y attendais pas du tout en Grèce! On en a vu partout depuis.
À Athènes on ne peut pas jeter de papier dans la toilette car la tuyauterie est trop petite. Il faut aussi allumer le chauffe eau 30m avant une douche, et l'éteindre juste avant la douche...
Il est maintenant 8:30 du soir, dodo, à demain!